Corti é Vardi - Jardins et Vergers Retrouvés

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L'apiculture alternative


Lectures conseillées

L'apiculture populaire d'Emile WARRE (disponible en version numérique sur ce site) : Traite de l'apiculture en ruche warré.

 

L'abc du rucher bio de Rémy BACHER au éditions Terre vivante: Bon livre pour s'initier et débuter en apiculture.

 

L'élevage biologique des abeilles d'Alain CHARLIER au éditions européennes apicole: Livre très complet abordant la pratique apicole dans sa totalité.


22/07/2012
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Cellule naturelle ou un moyen de limiter le varroa

Où en sommes-nous avec le Varroa ?

Le Varroa est arrivé en Europe à la fin des années 1980. Voilà donc plus de 20 ans que les apiculteur s'éfforcent de le combattre à coup de produits tous aussi toxiques les uns que les autres, tant pour l'abeille et ses produits, que pour l'apiculteur. Depuis l'apparition du Varroa, de nombreuses études ont été menées par différents auteurs qui sont parfois très contradictoires les unes des autres. Certaines tendent à démontrer qu'Apis Mellifera Carnica développerait un comportement de toilettage correspondant à celui observé chez Apis Cerana( abeille asiatique hôte naturelle du varroa, elle lui est donc résistante). Cependant, aucune tentative d'élimination du Varroa n'aurait été observée chez A.M Carnica selon l'étude de BOZIC et VALANTINCIC, 1995. Une autre étude menée à l'aide d'une caméra infrarouge par THAKUR et al en1997 montre que les individus d'Apis Mellifera possèderaient le même comportement de nettoyage et d'épouillage que l'Apis Cerana. Celles-ci auraient donc un comportement de nettoyage et d'épouillage aussi efficace que l'Apis Cerana.

Lors du comptage des mortalités naturelles, placées sous une loupe binoculaire, nous pouvons constater une quantité non négligeable de varroas mutilés, ce qui semblerait de prime abord, confirmer l'étude menée par THAKUR et al. Néanmoins, nos ruches sont toujours infestées...

Facteurs pouvant être en cause

La résistance de l'Apis cerana est particulièrement marquée par le fait que chez celle-ci, le Varroa ne se reproduit presque exclusivement que dans les cellules de mâles alors qu'avec Apis Mellifera, il se reproduit également et avec une grande facilité dans le couvain d'ouvrières. Dans nos ruches, si le Varroa ne s'attaquait qu'au couvain de mâles, il ne pourrait être que peu nuisible pour les colonies et son élimination en serait d'autant facilitée; malheureusement il n'en est rien.

 

La grandeur des cellules serait prédominante pour la reproduction du Varroa. Chez l'Apis cerana, les cellules du couvain sont de taille plus petite que chez nous, car l'Apis cerana est une petite abeille et elle construit encore des cellules naturelles alors que dans nos ruches, les cires gaufrées présentées aux colonies sont de taille plus grande que la normale. 

On a d'ailleurs souvent constaté que les ruches munies de vieux cadres (cellules plus petites) comportent peu de Varroa. Il semblerait que lorsque les cadres sont usagés, les cellules seraient simplement à leur taille naturelle, car elles étaient, au départ, trop grandes.

 

La température: elle joue également un rôle déterminant pour la reproduction du Varroa, la température dans le couvain d' Apis mellifera est optimum pour la reproduction du Varroa (Le CONTE et al. 1990) alors que la température dans le couvain d' Apis cerana est au-dessus de la valeur optimum selon l'étude de EISCHEN, en 1997. Chez l'Apis cerana, la densité de couvain au dm2 étant plus importante qu'avec Apis mellifera, la température dans le couvain est de deux degrés supérieure à la nôtre. Il a été établi scientifiquement que la température optimale du couvain pour la reproduction du Varroa est comprise entre 32,5° et 33,4°C. Le comportement de reproduction diminue au-delà de 36,5°C et s'arrête à 38°C.

 

Situation à l'intérieur des ruches

Constatation sur le terrain:

Pendant 6 années consécutives de test, les chutes naturelles de Varroa ont démontré que les ruches divisibles à petite section de type Ideal (dim. int. cadre: 35X22 cm; nb. de cadres: 9 plus une partition; cadres Hoffman espacés de 35 mm d'axe en axe) accusaient, après traitement de contrôle de fin de saison, une infestation n'excédant pas annuellement 600 Varroas alors que le modèle Dadant, dans le même environnement, avec la même variété d'abeilles accusait des infestations dépassant plusieurs milliers.

 

Autres constatations:

Les mêmes colonies "ideal" (voir ci-dessus) ont été transvasées en mars dans des Dadant 10 cadres. En fin de saison, les populations de Varroas avaient augmenté d'une façon exponentielle et dépassait les 2000 Varroas et plus.

 

Mesure des températures:

Une autre expérience intéressante à l'aide de 11 capteurs de température de type "Thermocron", placé dans chaque ruelle, a montré que, dans une ruche à développement horizontal de type Dadant 10 cadres, la température de 36° n'est jamais atteinte, moyenne générale entre 25 et 34° et au centre de 33 à 34° la température se situe en permanence dans une plage favorable à la reproduction du Varroa (voir paragraphe précédent) alors que dans une ruche à développement vertical de type WBC (9 cadres dim. int. 34X20 cm plus une partition, cadre espacés de 34 mm d'axe en axe) c'est l'inverse, la température excède parfois les 36°, proche de la température où le Varroa ne se reproduit plus.


Que se passe-t-il ?

Dans nos ruches, la température au niveau du couvain doit atteindre les 35°/36°. Pour maintenir cette température, les abeilles doivent fournir de l'énergie. Cette fourniture d'énergie est d'autant plus importante que le volume de la ruche est grand et pour un même volume de ruche, celle-ci est également plus ou moins importante suivant la disposition du volume ou si l'on veut, de la forme du corps de ruche. La chaleur étant ascensionnelle, pour un même volume de ruche, l'énergie fournie sera soit réduite pour une ruche possédant une petite surface de base (ex.: WBC; Ideal; Warre...) et beaucoup plus importante pour une grande surface (ex.: Dadant; Langstroth...) Dans le premier cas, la colonie se développe verticalement comme dans la nature et profite de la chaleur ascensionnelle (loi incontournable de la grappe: toujours plus haut vers la chaleur) Dans le second cas, la colonie se développe horizontalement, ne pouvant dans ce cas profiter de la chaleur ascensionnelle. Elle est contrainte à fournir beaucoup plus d'énergie. Cette demande en énergie réquisitionne en permanence, dans les ruelles, un nombre beaucoup plus élevé d'abeilles occupées à cette tâche et de ce fait un nombre beaucoup plus élevé de Varroas se trouvant sur l'abeille, est susceptible de pénétrer rapidement dans les cellules; ajouté à cela une température moyenne de 33°, température idéale pour la reproduction du Varroa.

 

WBC : petite surface = développement vertical
 
 
Dadant : grande surface = développement horizontal
 
Il existe de nombreux modèles de ruche. Il est évident que les apiculteurs possédant des ruches à développement horizontal ne vont pas changer systématiquement de modèle malgré qu'il est tout aussi évident que si l'on veut prétendre combattre le Varroa par des méthodes naturelles tout en respectant la loi de la grappe citée plus haut, il faut privilégier les ruches à petits cadres du genre WBC ; Ideal ; Warre ou autres ruches à petite section de base...

Ces différents facteurs déterminants pour la reproduction des Varroas (volume, espace, température et grandeur des cellules) devraient nous faire réfléchir et nous amener à nous reconsidérer, revoir notre conception de l'apiculture vers un meilleur respect de l'abeille pour qu'elle puisse, dans un premier temps, mieux se défendre dans des conditions de survie plus naturelles.

 

Les cires

Des cellules bâties sur cire gaufrée à 780 cellules/dm2 ont été découpées (coupe longitudinale) et placées sous loupe binoculaire et observées.

 

Constatation

Les parois des cellules ne sont pas parallèles, elles ont tendance à se rapprocher vers le haut de la cellule, ce qui laisse penser qu'au départ d'une section trop grande, les abeilles essayent néanmoins d'obtenir une section qui leur est propre. Les cellules examinées en coupe longitudinale sont coniques. Pour combler le vide, elles épaississent les parois de la cellule dans sa partie haute, on peut constater que celles-ci sont plus minces dans le bas et plus épaisses vers le haut. Ce phénomène n'est pas généralisé sur l'ensemble des alvéoles d'un cadre bâti en 780 cellules, il a été observé lors du retrait d'un cadre nouvellement bâti. Cela ne devrait plus être visible sur les cadres plus âgés (cocons).

les cadre

L'espace entre deux cadres a également été augmenté (13 à 16 mm suivant les constructeurs) pour obtenir un espace égal au passage de deux abeilles alors que dans la nature, au niveau du couvain, l'espace est réduit à une seule abeille soit plus ou moins 8 à 10 mm.

Il semblerait que les facteurs cités ci-dessus faciliteraient la reproduction des Varroas par: le volume mis à la disposition de ceux-ci par des cellules trop grandes et un espace entre cadres trop important. Suivant les cas, quelques dixièmes de mm peuvent nous sembler négligeables mais s'avèrent importants pour l'abeille. 

Comment pourrions-nous réagir ?

But poursuivi

Le but poursuivi n'est pas de ne plus avoir de Varroa, mais bien de replacer les colonies dans des conditions plus naturelles, dans l'espoir d'empêcher le Varroa de se reproduire trop rapidement et de maintenir le plus longtemps possible, l'infestation en-dessous d'un seuil de nuisibilité.

Comment pourrions-nous réagir pour essayer de maintenir l'infestation par Varroa au-dessous d'un seuil de nuisibilité pour la colonie ?

  • Ruches

Donner une préférence aux ruches du genre WBC ; Ideal ; Warre ou autres à petites sections....

  • Nombre de cadres

Pour une meilleure régulation de la température, 10 cadres / corps est un grand maximum, si possible limiter le nombre à 8 ou 9 cadres par corps. Cela est facilement réalisable en divisible.

  • Espace entre cadres

En réduisant l'espace entre cadres à une valeur plus réaliste qui se situe chez nous de 34 à 35 mm d'axe en axe.

Note: l’entre axe peut varier d’un pays à l’autre. En Belgique et en France, l’abeille indigène construit des rayons avec un entre axe de 34 à 35 mm.

Or en Belgique et en France, les ruches sont fabriquées suivant un multiple de 37,5mm. Si on s'en réfère aux constructions naturelles, il semblerait qu'il y a 2,5mm en trop. Ce problème est facilement résolu en remplaçant les crémaillères par des glissières qui permettent ainsi de pouvoir jouer sur l’entre axe des cadres.
 WBC dix cadres sur glissière

 

  • Les cires

Par l'utilisation de cires gaufrées à cellules naturelles. Certains gaufreurs ont compris la nécessité d'un retour vers la cellule naturelle de 870 à 900 cellules/dm2 Il paraît évident que, lors de l'usage de cire à cellules naturelles, les cadres doivent être remplacés plus souvent qu'avec l'ancien procédé; il faut choisir: les traitements ou les cires. Les cires coûtent moins chers et ne nuisent pas à la santé de l'apiculteur et peuvent êtres revalorisées.L'utilisation de cire gaufrée même à cellule naturel n'est pas indispensable et peut être remplacée par l'utilisation d'amorce, le cout en sera que moin important.

  • La résistance

La résistance de l'abeille à Varroa est un comportement très intéressant car il permet à l'abeille d'être apte à en supporter la présence sans trop de dommage pour la colonie. C'est sans doute ce que fait l'Apis Cerana depuis de nombreus siècles, voire des millénaires. C'est pourquoi les changements apportés aux ruches n'empêchent pas la continuité d'une sélection, parmi son cheptel, des colonies les plus résistantes, celles qui possèdent d'année en année, le taux de Varroa le plus bas, appelées tolérantes. Si nous optons pour l'étude menée par THAKUR et al. (1997) il n'y aurait aucune raison qui empêcherait notre abeille de se défendre contre Varroa si celle-ci se trouve dans des conditions de survie plus naturelles, la sélection des plus résistantes en serait également facilitée.


19/07/2012
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Des abeilles qui ne piquent pas !! Les meliponas

 On dénombre pas moins de 500 espèces d'abeilles qui ne piquent pas. Le rôle premier de ces abeilles est bien sûr la pollinisation, mais parmi cette grande famille quelques-unes produisent suffisamment de miel ce qui justifie leur élevage.

On observe trois familles d'insectes sociaux qui produisent du miel : les Apidae, les Bombidae et les Meliponidae. La première est bien sûr avec notre abeille domestique la plus connue. La seconde nous est de plus en plus familière, avec les bourdons. Ils sont élevés industriellement pour la pollinisation sous serres. La troisième famille est la plus méconnue mais très intéressante. 

Les espèces qui font depuis toujours l'objet d'un élevage comparable à notre apiculture sont en Amérique les melipones, et dans une moindre mesure en Afrique les trigones. Dans la famille des Meliponini , les trois genres sont : Melipona (ne font pas de cellules royales) Trigona (font des cellules royales) et Lestrimelitta (ne possèdent pas de corbeilles à pollen aux pattes) (Schwartz). Les civilisations précolombiennes comme les Mayas pratiquaient déjà la « meliponiculture ». Des ruchers de plusieurs dizaines de ruches traditionnelles sont décrits par les premiers conquistadors espagnols au XVI ème siècle.

Dès 1549, l'évêque Diego de Landa, rapporte que la meliponiculture est une des principales activités agricole des Mayas.
L'abeille, symbole de la lumière solaire pour ces civilisations, est souvent représentée dans les nombreuses fresques d'Amérique centrale.

La reproduction de 90% des plantes de ces zones tropicales dépendent de ces insectes. Rappelons que la vanille dépend de la pollinisation d'une Trigona, seul insecte pouvant fécondé la célèbre orchidée.
Dans certaines régions, la tradition de l'écobuage et des cultures sur brûlis a malheureusement entraînée la disparition de plusieurs espèces.


Ces abeilles sans dard nichent parfois dans des trous de rongeurs désaffectés, se trouvant dans le sol, mais plus souvent dans les branches d'arbres creux. Elles n'emmagasinent pas le miel et le pollen dans des cellules comparables aux abeilles européennes, mais dans des pots de formes irrégulières fait d'un mélange de cire et de propolis appelé cérumen (photo 2).

Par contre le couvain est élevé dans des rayons composés de cellules le plus souvent exagonales (photo 3). Ces rayons également appelés « involucres » ont la particularité d'être horizontaux, sauf pour l'espèce africaine de trigone (dactylurina staudingeri) qui bâtit deux rayons verticaux. Une colonie forte peut bâtir jusqu'à une dizaine de rayons.

Présentes dans toute la zone tropicale et subtropicale de tous les continents sauf l'Europe, ces abeilles extrêmement sensibles au froid ne s'adaptent pas au climat tempéré. Avec pour objectif d'améliorer la pollinisation des cultures, quelques tentatives d'introduction de trigones et de melipones ont eu lieu en Californie et en Louisiane. L'acclimatation est laborieuse, et les meilleurs résultats de survie n'excèdent pas 4 à 5 ans même dans les zones les plus méridionales du pays.


Photo 2 : miel et pollen stockés dans
les pots fait d'un mélange de cire et de propolis

Actuellement, du Mexique jusqu'au Brésil, les abeilles sans dard le plus couramment élevées sont les melipones. On dénombre 66 espèces et sous espèces de melipones principalement regroupées au Mexique, Amérique-centrale et aux Antilles (Lutz et Cockerell). Suivant les espèces, la population varie de 500 à 80 000 individus. La couleur va du noir au gris clair en passant par le jaune. La taille varie de 2 mm pour les plus petites à 13,5 mm pour les plus grandes. Les melipones du Mexique et d'Amérique centrale (melipona beecheii) les plus connues et les plus exploitées, sont sensiblement de la même taille que les abeilles Européennes. Localement, on les nomme « abeilles maya » ou « abeilles royales » La reine est d'une taille nettement plus importante que les ouvrières (photo 4). Chaque colonie de melipones possède une seule reine en ponte, mais parmi la population de 4000 ouvrières, on compte jusqu'à 50 reines vierges qui cohabitent. Ces reines ainsi que les mâles, sont élevées dans des cellules identiques aux cellules d'ouvrières. L'originalité de ces abeilles vient du fait que toutes les 3 à 7 naissances (suivant les espèces), naît une reine.


Photo 3 : couvain horizontal de melipone

Photo 4 : reine de melipone sur son couvain

Les études se rapportant à ces abeilles sans dard ont mis en évidence qu'elles ne produisent pas de gelée royale, et que les reines sont déterminées au moment de la ponte. Le vol de fécondation a lieu à l'extérieur du nid. La reine peut vivre jusqu'à 5 ans.

Dans la province du Kerala en Inde, se sont les trigones (Trigona Iridipennis) que l'on exploite. Trigona venant de la forme triangulaire de l'abdomen. Elles sont conduites dans des petites ruches en bambou, d'un volume de 1,5 l environ. La production reste assez faible avec un maximum de 300 ml/an.

cf (http://www.beekeeping.com/articles/fr/meliponini.htm)


23/10/2011
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La ruche warré

Des abeilles heureuses dans

LA RUCHE WARRE

Une  RUCHE IDEALE

aussi bien pour le débutant que l'apiculteur confirmé

ruches en production sur la bruyère

Respecte parfaitement la forme de la grappe d'abeilles,

Très facile à utiliser

et nécessite moins de travail

qu'une classique Dadant ou autre

 

Une ruche agréable à conduire

 

Très souvent ouverture à mains nues

ce qui permet à tous de produire du miel pur sans matériel annexe (extracteur, couteaux, miellerie et installation complexe). 

en effet, pour récupérer le miel, il suffit de détruire les rayons neufs qui sont très fragiles

(50 à 80 grammes de cire pour tenir 1Kg de miel)  juste après la récolte, le miel est encore chaud et coule comme l'eau.  

 le principe de base de cette ruche

est de ne pas utiliser de cadres.

 

ouverture facile et visite rapide d'une ruche sans fumer et sans piqures,

après une bonne journée de soleil et de miellée


Tout au long de la saison,
 les abeilles produisent 
plusieurs tonnes de miel suivant les années et avec quelques centaines de ruches.

 

  

 

 

 

 

Notez que ces ruches sont beaucoup moins agressives que les Dadant ce qui s'explique, entre autre, du fait qu'elles sont moins fréquemment dérangées par l'homme ou l'apiculteur, mais aussi parce qu'il n'y a pas de cadres et qu'une visite en entrebâillant juste les éléments suffit pour se faire une idée de la valeur de la colonie sans la désorganiser 

 

(cf:http://www.ruche-warre.com/)


Pour plus ample information: "Apiculture pour tous"

Livre de l'abbé WARRE inventeur de la ruche portant son nom .Connu pour ses observations faite sur des essaims sauvage

 


23/10/2011
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L'abeille noire indigène

L'abeille noire indigène permet de pratiquer une apiculture en harmonie avec la nature

L'apiculture est une activité "écologique" de par le rôle de l'abeille dans la pollinisation. Participer à la conservation de l'abeille noire indigène apporte une dimension supplémentaire et valorisante à laquelle ne peuvent prétendre ceux qui élèvent d'autres races que la race indigène.

Ainsi, élever une autre race dans la zone d'indigénat de l'abeille noire, c'est contribuer à détruire l'abeille noire (croisements, métissage). Il est évident que si la majorité des apiculteurs élèvent une autre race que la noire , celle-ci disparaîtra , et avec elle un pan entier de la biodiversité de l'abeille .

Surtout pour les apiculteurs qui ne vivent pas de leur activité, il est difficile d'imaginer que l'apiculture soit une cause supplémentaire de destruction de la nature !


Plus d'infos



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